Séminaire "Histoire"



Chargée de séminaire : Imen Chakroun

L’Histoire permet de mieux connaître le passé afin de mieux saisir le présent. Cet objectif de l’Histoire ne peut se faire que par un retour constant entre la réalité concrète, celle que l’on connaît aujourd’hui, et le passé, à savoir l’origine du fait étudié. Le fait de travailler sur ces deux temporalités permet de mieux comprendre un mécanisme actuel, à travers l’étude de son évolution et des modifications qu’il a subi dans le temps.

Le XXème siècle voit naître une nouvelle manière de percevoir l’Histoire. En effet, d’une histoire européocentriste et traditionnelle on passe à une histoire universelle tournée vers toutes les civilisations. De ce nouvel état d’esprit, va naître des sociétés demandant de plus en plus à connaître leurs origines, leur parcours historique ainsi que l’établissement d’une histoire générale.

Dans ce sens, la finalité fondamentale de l’Histoire est d'aider tout un chacun à se situer dans la société et à la comprendre afin d’y devenir un acteur à part entière. En effet, par le biais de l’appareil critique, elle permet l’acquisition de savoirs, d’une méthode de pensée et d’action.

Se situer dans la société et la comprendre signifie d’abord s'inscrire dans une culture et une histoire particulière. L’Histoire permet de prendre conscience de ses racines et de son environnement. La matière devient dés lors un guide qui contribue au développement de l’individu et l’aide à se définir, à se situer, à être autonome et à terme, être ouvert au changement.

Devant ce constat, il nous a semblé nécessaire de traiter lors de la première conférence de « l’histoire de l’immigration en Belgique ». Il s’agit dans un premier temps de comprendre le concept même « d’immigration » ainsi que le jargon qui en découle tels que « assimilation », « enculturation », « intégration »… Il s’agira ensuite de retracer l’histoire de l’immigration en Belgique en mettant en évidence les causes, les enjeux, les protagonistes et ses conséquences positives ou négatives. Afin de prolonger cette volonté d’aller à la rencontre des autres civilisations, il s’agira lors d’une seconde conférence d’étudier les relations entre « l’Occident et le monde musulman au Moyen-âge chrétien», pour ensuite étudier les conséquences de ces rapports « dans notre société actuelle ».

L’ensemble de ces deux thématiques est traité de telle manière à redonner la place qu’il se doit aux hommes et aux femmes ayant été au cœur même de ces processus.